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Non à une agriculture sans agriculteur

03 avril 2023 ACTESA
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Cela n’arrive qu’une fois tous les 10 ans… En juin prochain, le gouvernement va présenter une nouvelle Loi d’Orientation Agricole pour répondre aux défis du renouvellement des générations et de l’adaptation au changement climatique. Par cette loi, c'est le futur de notre agriculture qui est en jeu et, ensemble, nous avons le pouvoir d’agir.
 
Plus que jamais, nous nous devons de faire entendre notre voix, au risque de voir s'accroître des logiques de financiarisation et d'accaparement des terres qui dessinent une agriculture sans agriculteurs ! Car s’il y a encore 30 ans, plus de la moitié de la surface agricole française était détenue par les agriculteurs et leur famille, aujourd’hui 1 ferme sur 10 est une société financiarisée. Grands groupes de l’agroalimentaire ou encore fonds d’investissements, ils accaparent allègrement des terres et esquissent, hectare par hectare, le modèle d’une agriculture industrielle sans agriculteurs. C’est sur ce phénomène alarmant que nous levons le voile dans notre tout dernier rapport sur l’état des terres agricoles.

Nombre d’entreprises agroalimentaires ont vite compris l’intérêt de ces pratiques pour échapper aux mécanismes de régulation des terres. C'est le cas du groupe Altho - fabricant des chips Bret’s en Bretagne -  qui a profité du départ en retraite d’agriculteurs du coin pour transformer des fermes en sociétés à capital ouvert, permettant au groupe d’entrer au capital de la ferme, d’en devenir l’investisseur majoritaire et ainsi prendre le contrôle direct des terres. A l’image d’Altho, Fleury Michon, Chanel ou encore l'Oréal profitent aussi de ce marché parallèle pour accaparer des terres et se substituer aux agriculteurs.

Vincent Verzat, vidéaste engagé plus connu sous le nom de Partager c’est sympa, a enquêté sur le phénomène.

Avec le départ à la retraite de toute une génération d’agriculteurs, veut-on vraiment que les millions d’hectares qui vont se libérer partent aux mains de firmes où la rémunération des investisseurs et la rentabilité président, au détriment d'une agriculture paysanne ?
 
Nous appelons donc le gouvernement à construire une Loi d'Orientation Agricole à la hauteur des enjeux actuels. Et nous avons besoin de vous pour faire entendre notre voix et dessiner le futur de notre agriculture !
 
Comment ? Tout au long de l’année, nous vous tiendrons informés et vous proposerons des actions pour vous mobiliser autour de cette nouvelle Loi d’Orientation Agricole. Pour les recevoir, inscrivez-vous ci-dessous.
 
Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids !

Merci de votre engagement à nos côtés !
L'équipe Terre de Liens




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